Skip to main content
Build the future with Agentforce at TDX in San Francisco or on Salesforce+ on March 5–6. Register now.

Premiers pas avec les Big Objects

Objectifs de formation

Une fois cette unité terminée, vous pourrez :

  • Expliquer ce qu’est un Big Object.
  • Identifier plusieurs cas d’utilisation de Big Objects personnalisés.
  • Identifier des manières d’interroger des Big Objects.

Que sont les Big Objects ?

Vous êtes un professionnel Salesforce aguerri, et vous savez tout des objets standard, des objets externes et des objets personnalisés. Vous savez que tous ces objets vous aident à gérer et à manipuler des données pour accomplir des choses incroyables avec votre organisation ou votre système externe.

À l’ère du Big Data, vous vous retrouverez souvent victime de votre succès, avec un peu trop de données. Il y a beaucoup de choses à calculer, mais c’est difficile de le faire efficacement. Les performances souffrent, et vous commencez à vous dire que ce serait bien si les objets standard, personnalisés ou externes étaient... plus gros.

C’est là que les Big Objects entrent en scène. Les Big Objects vous permettent de stocker et de gérer de grandes quantités de données sur la plateforme Salesforce. Grandes à quel point ?

Un millier d’enregistrements ? Non, plus.

Cent mille ? Plus !

Un million ? Encore plus !

Les Big Objects vous permettent de stocker jusqu’à un milliard d’enregistrements ou plus en garantissant des performances fiables, et sont accessibles via un ensemble d’API standard pour votre organisation ou votre système externe. Imaginez toutes ces données ! C’est comme si nous avions passé les objets que vous connaissez déjà au rayon agrandisseur, pour créer les Big Objects.

Il existe deux types de Big Objects :

Les Big Objects standard sont définis par Salesforce et inclus dans les produits Salesforce. FieldHistoryArchive fait partie de notre produit Journal d’audit des champs. C’est un bon exemple de Big Object standard. FieldHistoryArchive vous permet de stocker jusqu’à dix ans d’archives de données d’historique des champs pour vous conformer aux réglementations du secteur en matière d’audit et de rétention des données.

Les Big Objects personnalisés sont définis et déployés dans Configuration. Vous pouvez créer un Big Object personnalisé dans Configuration, où vous pourrez renseigner sa définition, ses champs et son index. Les champs définis dans l’index d'un Big Object déterminent son identité et sa capacité à être interrogé. Nous verrons dans la prochaine unité comment tout cela fonctionne.

Comment puis-je utiliser les Big Objects ?

Même s’il est possible d’utiliser les Big Objects pour stocker différents types de données, ils ont été créés pour répondre à quelques scénarios précis.

Vue à 360° du client

Vous avez beaucoup d’informations client que vous voulez stocker. Des programmes de fidélité aux transactions, en passant par les commandes et les informations de facturation, vous pouvez suivre vos clients dans le moindre détail grâce à un Big Object personnalisé.

Audit et suivi

Conservez une vision à long terme de l’utilisation de Salesforce par vos utilisateurs, à des fins d’analyse ou de conformité.

Archivage

Préservez l’accès à vos données historiques pour les analyser ou pour des questions de conformité, tout en optimisant les performances de vos applications de base CRM ou Lightning Platform.

Interrogation des Big Objects

Évidemment, conserver toutes ces données ne servira pas à grand-chose si vous ne pouvez pas appliquer d’analytique sur vos enregistrements. Vous pouvez interroger des Big Objects à l’aide de SOQL standard avec l’API de transfert en masse et Apex par lot. Si vous avez l’habitude de travailler avec les données Salesforce, vous connaissez déjà l’API de transfert en masse et Apex par lot. Nous aborderons plus précisément les différences de fonctionnement du SOQL standard avec les Big Objects dans les prochaines unités.

L’API de transfert en masse peut interroger des résultats supérieurs à 100 000 enregistrements, ce qui est optimal pour la création de rapports. Si vous avez besoin de manipuler des données, Apex par lot est une meilleure option. Salesforce vous recommande de structurer votre tâche Apex par lot de manière à ce qu’elle s’autopagine si vous souhaitez opérer sur des ensembles de résultats supérieurs à 50 000. Si vous avez besoin d’un traitement supplémentaire, vous pouvez également déclencher des tâches Apex par lot supplémentaires dans l’appel finish().

Où est le piège ?

L’échelle de fonctionnement des Big Objects leur confère des particularités de fonctionnement. Voici quelques points à ne pas oublier lorsque vous utiliserez des Big Objects.

  • Les Big Objects ne prennent en charge que les autorisations de champ et d’objet.
  • Une fois le Big Object déployé, vous ne pouvez ni modifier ni supprimer l’index. Pour le modifier, recommencez avec un nouveau Big Object.
  • Les requêtes de relations SOQL sont basées sur le champ de recherche d’un Big Object vers un objet standard ou personnalisé dans la liste de sélection des champs (et non dans des filtres ou des sous-requêtes).
  • Les Big Objects prennent en charger des composants Visualforce et Salesforce Lightning personnalisés, plutôt que des éléments d’interface standard (pages d'accueil, page de détails, vues de liste, etc.).
  • Vous pouvez créer jusqu’à 100 Big Objects par organisation. Les limites des champs des Big Objects sont similaires aux limites des objets personnalisés, et dépendent du type de licence de votre organisation.
  • Les Big Objects ne prennent pas en charge les transactions impliquant des Big Objects, des objets personnalisés et des objets standard.
  • Il n’est pas possible d’utiliser de déclencheurs, de flux, de processus ou l’application Salesforce dans un Big Object en raison de la quantité de données.

Ressources

Partagez vos commentaires sur Trailhead dans l'aide Salesforce.

Nous aimerions connaître votre expérience avec Trailhead. Vous pouvez désormais accéder au nouveau formulaire de commentaires à tout moment depuis le site d'aide Salesforce.

En savoir plus Continuer à partager vos commentaires